vendredi 25 février 2011

La révolution de la liberté

« La révolution de la liberté est un bien commun »

Une solidarité dans la réflexion et l’action


Dans mon état actuel, je serais tenté de citer Oscar Wide en disant que « la santé est le premier devoir de la vie ».Mais comment le pourrais-je, après l’immolation du jeune tunisien, Mohamed Bouazizi, qui ne supportait plus la tyrannie et l’injustice du pouvoir de Ben Ali. Ce geste courageux et héroïque doit servir de leçon à toutes celles et ceux qui, étaient, consciemment ou inconsciemment par leur passivité, complices du pouvoir en privilégiant le silence.


Mohamed Bouazizi a sacrifié sa vie pour briser les chaines d’une autocratie présidentielle et d’une caste mafieuse. Aujourd’hui, il faut non seulement lui rendre un grand hommage mais aussi s’engager avec détermination en faveur de« la révolution de la liberté.»


La diaspora tunisienne en France, (environ 600 000 membres), est de son devoir de s’y investir à travers des actions concrètes tant sur le plan institutionnel et politique que sur le plan économique et social. De telles contributions factuelles participent forcément à mettre la Tunisie sur la voie de la démocratie, la reconstruction de l’économie et la consolidation des relations bilatérales entre la Tunisie et la France dans l’intérêt de chacun.


Il est donc urgent d’œuvrer à la solidarité de la communauté tunisienne en France pour que l’enthousiasme laisse la place à la réflexion et l’action. C’est dans cet état d’esprit que je suis déterminé à être utile afin de parachever« la révolution de la liberté ».


Par une analyse objective, il s’agit d’une révolution qui dépasse largement les frontières de la Tunisie. Parce qu’elle revendique les valeurs universalistes : liberté, égalité, fraternité. Il est donc logique que tout homme imbibé de démocratie et de justice, ne peut être indifférent à cette révolution et de facto à sa réussite.