lundi 21 septembre 2009

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Dire la Vérité et Agir avec Sincérité

Faible Participation mais un choix clair


Les électrices et les électeurs du Canton d’Argenteuil-Est se sont prononcés à cette élection partielle pour choisir leur Conseiller général. Avec un faible taux de participation, ils ont placé largement en tête le candidat du parti radical. Celui-ci profitant de la déchirure de la gauche locale a su mobiliser autour de lui au delà de la droite traditionnelle.

Surtout dans un paysage politique aussi brouillé que celui d’Argenteuil, avec des militants de Gauche qui soutiennent des candidats de droite, des candidats de partis investis arbitrairement par les appareils, une campagne où les insultes jaillissaient de toutes parts… les Argenteuillais ont montré leur raz le bol ! Ils ont préféré tourner le dos à la vie politique.

Le vrai Faux rassemblement

Quant à la candidate de « la gauche rassemblée » ! Sans le Parti de Gauche, sans les Verts, sans Être de Gauche, elle est en seconde position avec un écart très important et un ballottage très défavorable.

Ce résultat n’est pas surprenant. C’est la conséquence directe de la division de la gauche locale et de ses responsables :
- aucun projet politique fédérateur ni aucun travail commun,
- des valeurs de gauche non respectées,
- des conflits de personnes et la défense d’intérêts personnels plutôt que l’intérêt général.

Les militants de base et les citoyens ne comprennent plus rien. Ils ne se reconnaissent plus dans cette gauche qui fait régulièrement appel au parachutage. Les appareils politiques de gauche privilégient le passage en force plutôt que la concertation avec les militants locaux.

Ce déni de démocratie sert à imposer le point de vue d’une élite qui préserve ses propres avantages et les avantages de ceux qui les entourent.

Cette situation ne peut perdurer sans être dénoncée mais aussi combattue car les Argenteuillaises et les Argenteuillais sont très en colère contre la gauche, ils nous l’ont dit lors de cette campagne.

L'urgence de faire la politique autrement


Argenteuil a donc besoin d’un sursaut politique et d’une dynamique citoyenne pour mettre fin une fois pour toute aux arrangements entre partis politiques sur le dos de la population.

C’est pourquoi je continuerai à placer les citoyens au centre du débat politique. « La Maison Commune d’Argenteuil » est ouverte à toutes les Argenteuillaises et à tous Argenteuillais qui veulent servir leur ville.

Celle-ci doit avoir la place qu’elle mérite au Conseil général. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.

La responsabilisation citoyenne

Compte tenu de toutes ces considérations, j’invite les électeurs et les électrices à voter pour la personne qui est la mieux placée pour défendre les intérêts d’Argenteuil et de ses habitants.

En ce qui me concerne, dans un contexte politique local aussi confus, je continue à affirmer clairement mes valeurs de Gauche à l’extérieur des partis politiques. Cette première candidature est la base d’un nouveau souffle pour la vie politique argenteuillaise.


Merci aux militants et aux électeurs qui m’ont soutenu, se sont déplacés et dont j’aurai besoin pour continuer le combat !

mardi 15 septembre 2009

Lettre adressée à l'inspection académique : "Pour la création d'une 8ème classe à l'ecole maternelle Jules Ferry"



Ali ROMDHANE

Candidat à l’élection cantonale d’Argenteuil-Est

06 85 72 58 35

ali.romdhane@neuf.fr

www.aliromdhane@blogspot.com

Argenteuil, le 14 septembre 2009

Objet : Création d’une 8ème classe à l’Ecole Maternelle « Jules Ferry »

Monsieur l’Inspecteur d’académie,

Candidat (DVG) à l’élection cantonale partielle d’Argenteuil-Est des 20 et 27 septembre 2009, il m’est inconcevable de ne pas réagir face à la question de l’ouverture de la huitième classe à l’école maternelle « Jules Ferry ». Il y va de la qualité de l’éducation et de l’enseignement dispensé à l’école publique.

Par conséquent, il m’a semblé utile de vous faire part des préoccupations que je partage intégralement avec les parents d’élèves et leurs représentants.

En effet, ils sont révoltés par les conditions d’accueil de leurs enfants dans des classes surchargées (de 30 à 32 élèves par classe pour des élèves âgés de 3 à 5 ans !), et par les mauvaises conditions de scolarité, de travail et de sécurité qui en découlent pour les enseignants et les enfants.

Vous êtes le mieux placé pour savoir qu’une telle situation ne peut provoquer que :

1) L’agitation des enfants parce qu’ils sont trop proches physiquement les uns des autres toute la journée, ce qui peut être à l’origine de violences,

2) Une sécurité mal assurée et une circulation dans les classes difficile. Ceci entraîne forcément d’autres difficultés comme le plan d’évacuation d’urgence pour autant d’enfants. Quelle surveillance individuelle des enfants notamment aux moments des entrées et des sorties ?

3) Le non-respect de chaque enfant, dû à la carence de l’encadrement par un nombre suffisant d’adultes,

4) La négligence de problèmes comme les difficultés psychomotrices, les troubles du langage, visuels ou auditifs, les troubles du comportement,

5) Et enfin, quid de l’évaluation individuelle et de l’organisation du travail, notamment par ateliers, rendues très complexes par le sureffectif ?

Pour toutes ces raisons, nous vous demandons de procéder à l’ouverture d’une 8ème classe dans les meilleurs délais.

De plus, le maire de la ville, interpellé fermement à plusieurs reprises sur cette question a déclaré, lors d’une réunion publique le 11 septembre dernier, que la commune est disposée à apporter tous les moyens logistiques, matériels et humains.

Il est donc évident que l’issue de ce conflit est entre vos mains pour que cette école puisse rester parmi les rares écoles de notre commune en dehors du dispositif ZEP.

D’une façon générale le Val d’Oise, mais notre ville en particulier, connaissent le taux d’échec scolaire le plus élevé de l’Ile de France. Le dernier bilan économique et social 2007/2008 du CEEVO le démontre chiffres à l’appui.

Cette situation inquiétante ne peut laisser aucun responsable indifférent. Car il s’agit de l’avenir de nos enfants et la prospérité de notre pays à travers un service public de l’éducation de qualité et efficient et ce, dès le plus jeune âge.

Restant à votre disposition, veuillez croire, Monsieur l’Inspecteur, en mes meilleures salutations.