lundi 1 décembre 2008

Parti de Gauche/ Argenteuil en dynamique

Le Parti de Gauche est lancée : Argenteuil est en dynamique


L'essentiel est accompli. Le samedi dernier, le Parti de Gauche a été lancé officiellement. Notre feuille de route est fixée et nos règles de fonctionnement et d’organisation provisoires jusqu'à notre congrès fondateur sont d’ores et déjà formalisées.

Personnellement j'attendais cet acte politique majeur avec impatience. Car comment pourrait-on être de gauche et tourner le dos à cette crise financière avec son cortège de restriction économique et de tension sociale ?

Comment aussi prétendre être de gauche et rester inerte, sans voix et englué dans des querelles d'ego en reléguant au second plan ce qui inquiète les argenteuillais et d’une façon plus générale les français.

C'est pourquoi, j'entends m'investir avec beaucoup d'enthousiasme au « Comité du Parti de Gauche » local des militants et de soutien afin de rendre ce nouveau Parti de Gauche visible, tout particulièrement, à Argenteuil.

Nous avons d’ores et déjà, pris la décision d’intensifier nos actions militantes à travers la distribution des tracts et le collage des affiches dans tous les quartiers de la ville. Nous serons également des acteurs actifs et présents à toutes les manifestations locales pour nous opposer frontalement à la politique de droite dans tous les domaines et par tous les moyens d'actions républicains mis à notre disposition.

Les membres du« Comité du Parti de Gauche » local sont déterminés à faire d’Argenteuil une ville exemplaire pour l’unité de la gauche, et de toutes les forces de progrès ainsi que les alter mondialistes. Nous voulons relever ce défi sans aucun préjugé, sans aucune hégémonie et dans le respect de l’identité de chacun.


Lancement réussi !

Le meeting de lancement du Parti de Gauche s'est tenu samedi 29 novembre à l'Ile St Denis devant plus de 3000 personnes. C'est un énorme succès, surtout si l'on sait que cette initiative a été préparée en deux semaines. Ceci montre qu'il existe une attente profonde dans notre peuple pour un parti de gauche digne de ce nom. Les interventions très applaudies des fondateurs du Parti de Gauche ont permis de présenter l'ambition du PG, ses objectifs et ses principales orientations. La présence de plusieurs ambassadeurs et de représentants des partis de gauche latino-américains (Venezuela, Cuba, Chili, Bolivie) a rappelé la dimension internationale de notre combat. Nous avons eu la fierté et l'émotion d'entendre un message d'Evo Morales saluant la création du Parti de Gauche. Ou encore d'écouter les paroles du cinéaste Robert Guédiguian. De même, des dirigeants venus de toute la gauche étaient présents, démontrant qu'ils considèrent la naissance du PG comme une chance et non comme une concurrence. Les textes des interventions seront disponibles sur le site (http://www.lepartidegauche.fr/) à partir de lundi et les vidéos à parti de mercredi. Vous pouvez y trouver déjà les premières photos du meeting.

Agenda
Décembre : réunions de constitution des comités locaux du Parti de Gauche

samedi 22 novembre 2008

L' appel pour rejoindre le Parti de Gauche


Ci-dessous, l'appel que j'ai signé pour rejoindre la dynamique lancée par Jean-Luc MELENCHON et j'expliquerai dans quelques jours pour quelles raisons je rejoins cette démarche.


L'APPEL



Nous soutenons l’appel à la construction d’un nouveau parti de gauche lancé par Jean-Luc

Mélenchon et Marc Dolez. En effet nous ne trouvons pas notre compte avec la gauche telle qu’elle est aujourd’hui. La crise du capitalisme éclate sous nos yeux. Mais la gauche n’apparaît pas comme une alternative. Elle échoue à s’opposer efficacement à la droite. Elle y renonce même parfois ! Dans plusieurs pays européens, les partis majoritaires à gauche gouvernent avec la droite. Nous ne voulons pas perdre notre temps et notre énergie à attendre qu’ils se ressaisissent. C’est maintenant qu’il faut agir pour un nouvel horizon pour le futur de l’Humanité. Rien de moins.


C’est pourquoi la construction de ce nouveau parti de gauche est une bonne nouvelle. Tourner la page du capitalisme quand il nous replonge dans les débâcles qui ont déjà fait les désastres du passé, c’est si difficile. Mais c’est l’urgence ! Transformer le système et le contenu de la production pour éviter la catastrophe écologique qui s’avance, cela parait une tâche tellement hors de portée. Mais c’est vital ! Changer la répartition des richesses pour que le plus grand nombre vive enfin dignement, cela semble ardu. Mais pouvons-nous accepter l’enrichissement colossal d’une petite minorité pendant que la misère s’étend ? Refonder la République et redonner le pouvoir aux citoyens en toutes choses, c’est devenu presque utopique. Mais sinon quel moyen pour changer le monde ? Faire vivre une laïcité intransigeante, c’est désormais un engagement souvent vilipendé. Mais sans cela, quelle société laisserait-on s’imposer ? Construire une Europe enfin démocratique et sociale, cela heurte de front le Traité de Lisbonne ? Mais la solidarité des peuples vaut mieux que leur concurrence !


Tout cela il faut oser le vouloir, ici et maintenant, en faire un programme de gouvernement, un projet de rassemblement majoritaire de notre peuple. Pour cela il faut bousculer les conformismes, les opportunismes, les sectarismes, la résignation. Die Linke en Allemagne a montré que cette ambition pouvait faire son chemin. En France, nous le pouvons aussi. Nous savons de quelle magnifique et longue histoire nous pouvons être les héritiers. Nous pouvons reconstruire une gauche digne de ce nom, sans complexe face à la droite et au capitalisme. C’est pour cela que nous soutenons la création du nouveau parti de gauche.

vendredi 26 septembre 2008

Capitalisme du désastre

Face au « capitalisme du désastre », les socialistes doivent se mobiliser

Les médias et la crise
La crise financière actuelle, déclenchée aux Etats-Unis, n’épargne aucun pays. De plus elle entraîne dans son sillage une kyrielle d’autres crises. Les médias commencent à s’y intéresser, dans la mesure où cette crise menace très sérieusement l’économie mondiale. . Quotidiennement, les journaux lui consacrent plusieurs pages, les chaînes de télévision et les radios invitent des économistes, des analystes financiers afin d’expliquer les origines de cette crise financière.

On peut aisément constater à travers ces efforts médiatiques deux failles. La première est l’absence de témoignage de banquiers français et de clients. La deuxième est l’incapacité de tous ses experts en finance à donner des explications financières compréhensibles.

Le lexique des experts et la carence de pédagogie
Tous ceux qui se sont exprimés sur ce thème utilisent un lexique financier universel (hedge fund, subprime, marché optionnel, vente à découvert, gestion des sicav monétaire dynamique, crédit crunch, swap etc...,) qui est de nature à complexifier la compréhension de toutes ces opérations par le plus grand nombre de nos concitoyens. Ce n’est pas de cette manière que la population pourra d’une part prendre conscience de la réalité de cette récession et d’autre part acquérir une culture économique et financière.

D’où provient ce manque d’effort de vulgarisation ? Est-ce de peur de susciter la panique parmi la population française ? Ou tout simplement parce que les acteurs mêmes de cette crise ne maîtrisent plus la situation ?

En essayant de comprendre ce contexte financier, on constate que même les plus initiés ne sont pas capables d’apprécier exactement les pertes, les origines et les responsables de cette crise. Ils sont aussi dans une incapacité notable d’évaluer les retombées générées par ce « capitalisme du désastre », et encore moins de préciser la durée de cette catastrophe financière.

L’interventionnisme des autorités politiques et monétaires
Cette crise continue à engloutir des centaines de milliards de dollars et d’euros. Dans le but d’éviter une récession économique mondiale en assurant une certaine stabilité sur les marchés financiers, les autorités politiques et monétaires des États-Unis sont contraintes d’injecter des sommes colossales.

Nul doute que toutes ces tentatives ont un seul objectif, c’est de sauver en priorité et dans la précipitation le système du « capital du désastre » En effet plusieurs fleurons de la finance américaine, de puissance mondiale, ont aujourd’hui fait faillite (Lehman Brothers et Washigton Mutual). Plusieurs autres sont devenus fragiles et connaissent actuellement de sérieuses difficultés.

Cependant la nature des mesures prises par les autorités américaines est en total contradiction avec son système économique et social. Celui-ci est caractérisé par le « libertarisme » qui est basé sur le principe de prendre à certains ce qui leur appartient afin de le redistribuer à d’autres, c’est du vol et de l’esclavage. Or la finalité de toutes les décisions, déjà prises, concourra à privatiser les profits et à socialiser les pertes.
La situation économique et sociale dans notre pays
Dans notre pays, la plupart de nos concitoyens subissent de plein fouet la baisse de leur pouvoir d’achat, la difficulté de se soigner correctement, la ségrégation spatiale et ses stigmates, l’accès aux besoins primaires tels l’eau, le logement ou l’électricité, les réelles difficultés financières des crédits relais, la baisse des transactions immobilières. Tout en étant conscient de ses multiples difficultés de la population, le pouvoir politique se réfugie dans un silence épatant sur les méfaits de cette crise. Le gouvernement de droite est en train de payer le prix fort de son mauvais choix de la politique fiscale, notamment à travers « le bouclier fiscal ». Cette politique fiscale est devenue au fur et à mesure invisible tant aux yeux des particuliers que des entreprises. A cause de ces mesures incohérentes économiquement et injuste fiscalement, le gouvernement n’a hélas plus aucune marge de manœuvre pour mener à bien une politique budgétaire.

C’est pourquoi, nous ne sommes pas à l’abri d’une récession économique qui détériorerait davantage le niveau de vie des couches sociales les plus vulnérables de notre pays

Le rôle de l’Etat
D’où l’interrogation légitime non pas sur l’Etat providence mais sur le retour de l’Etat régulateur qui anticipe les crises : financières, économiques, sociales et surtout environnementales. Mais il est fort à craindre que, dans un souci de moraliser le « capitalisme du désastre », une reprise économique aussi rapide qu’hypothétique se réaliserait aux forceps.

Aujourd'hui les plus dubitatifs reconnaissent que la logique de réagir au seul gré des acteurs financiers, comporte un risque imminent qui aboutira, dans quelques années, à une double crise : celle du « capitalisme du désastre » et celle de "la catastrophe écologique et environnementale".

La réactivité des socialistes
Le Parti Socialiste réformiste dans son essor, croyant à l’épanouissement de tout individu dans la société, ne peut se permettre de voir ses responsables, ses élus et ses militants inertes face à ce « capitalisme du désastre ». D’autant plus forts par leur implantation local, les élus socialistes locaux disposent de tous les moyens et leviers logistiques et humains pour organiser, dans le cadre de l’éducation populaire et citoyenne des actions coordonnées afin de vulgariser cette crise financière : appréhender ses origines, mesurer ses effets actuels, ainsi que ses conséquences à moyen et long terme.

Qui plus est, dans les universités d’inter âges, il est possible d’inviter des conférenciers en économie, des professionnels dans la finance qui participeront à la formation économique et financière de nos concitoyens. De même, des débats peuvent être programmés et animés dans le cadre de la démocratie participative.

Voilà un projet politique, qui tient compte de la transparence en économie et en finance, en direction de nos concityens, que les socialistes doivent relever.

mercredi 17 septembre 2008

NOTRE HÔPITAL EST EN DANGER!!!

Disons la vérité aux argenteuillais
Témoignages
Lors de la réunion du Comité de Défense de l’hôpital d’Argenteuil qui a eu lieu le 10 septembre 2008, le témoignage des citoyens sur la qualité des soins est très inquiétant. Celui des professionnels est encore plus alarmant. Ces derniers affirment que leurs conditions de travail vont de mal en pis. D’autant plus les différents projets hospitaliers, décrétés par la direction et entérinés malheureusement, au début de cet été, par le conseil d’administration, rendront la situation davantage difficile, voire ingérable.

A juste titre, les représentants du personnel commencent à s’interroger très sérieusement sur les promesses faites par la gauche pendant la dernière campagne municipale.

C’est pourquoi, ils estiment que si rien ne se fait pour résoudre les problèmes anguleux qui sont à la fois de nature structurelle et conjoncturelle de l’hôpital d’Argenteuil, l’environnement y sera humainement inacceptable et matériellement insupportable.

D’ores et déjà les ennuis sont vécus pratiquement au quotidien tant pour les patients que pour le personnel. Des femmes qui accouchent à l’hôpital sans que la maman puisse disposer d’un lit dans des délais acceptables ni qu’elle soit non plus rassurer de la sécurité de son bébé. Quant au personnel, il est contraint de faire face à la récurrence de rupture de stocks de matériels de tout genre. Même les gants de soins ne sont pas à l’abri de ces aléas.

A vrai dire, cette dégradation que connaît l’hôpital d’Argenteuil ne date pas d’hier. Mais force est de constater qu’elle s’est aggravée très rapidement ces dernières années.

La détérioration de la situation financière
Aujourd’hui le déficit atteint environ 38 millions d’euros. Il serait donc naïf de croire ou de faire croire aux argenteuillais que la rallonge budgétaire obtenue cette année de 8 millions d’euros sur 3 ans suffirait pour remettre les comptes à flot. De plus, sans vouloir jouer au cassandre, cette somme ne l’épargne pas non plus d’une éventuelle cessation de payement.
Par conséquent la prémisse d’une nouvelle gouvernance à l’hôpital d’Argenteuil d’ici 2012 avec un tel niveau d’endettement est donc un leurre. Il est bien clair qu’en l’absence d’une politique cohérente de santé au niveau national, la droite, est en train de s’enliser dans la gestion budgétaire à cause des « caisses vides de l’Etat ».

La nouvelle gouvernance
L’hôpital n’est pas une entreprise comme les autres et notre système de santé est basé sur le principe de solidarité. Toutefois, la réussite d’une nouvelle gouvernance, quelque soit le secteur d’activité, nécessite des dépenses supplémentaires .Et la rationalisation de la gestion s’appuie d’une part sur une méthodologie clairement définie, et d’autre part sur l’implication de toutes les parties prenantes dans le pilotage de changement escompté.

Contester ce processus, c’est prouver que l’analyse de la situation de l’hôpital ne correspond pas tout à fait à la réalité et que les solutions préconisées ne pourront en aucun cas améliorer l’efficience du service public
La réaction de la gauche
Le groupe socialiste et apparentés, conscient de la complexité de cette problématique, a déjà présenté une motion à la séance du 24 mars 2006 du conseil général, par les voix de Gérard SEBAOUN et Bernard GALABUIG. Celle-ci voulait mandater le président de droite de l’époque, en sa double qualité de conseiller général et de parlementaire, afin qu’il interpelle le Ministre de la santé sur la situation difficile des hôpitaux valdoisiens.

Nul doute que cette motion fut rejetée par la droite.

Nonobstant, la gauche devenant en mars dernier majoritaire au Conseil général, son président Didier Arnal a repris ce problème à bras le corps. En effet dès le mois de juin dernier, il a sollicité un entretien avec l’actuel Ministre de la santé en vue de lui dresser l’état de délabrement du service public dans les hôpitaux valdoisiens.

Mobilisons les forces de gauche
D’évidence, la problématique de la santé est à fortiori une affaire politique. C’est pourquoi, au cours de cette réunion, il m’a donc semblé utile de suggérer, aux membres du Comité de Défense de l’Hôpital, l’élargissement de ce mouvement à toutes les forces de gauche (élus et militants) ainsi qu’à tout le mouvement associatif et syndical dans les communes concernées par l’aggravation de la situation humaine et financière de l’hôpital d’Argenteuil.

Je suis persuadé que seule une dynamique unitaire est en mesure de bâtir un rapport de force susceptible d’infléchir le gouvernement. Dans le cas contraire, nous ne pourrons plus échapper à la privatisation de la sécurité sociale qui pointe du nez sans se déclarer. Elle avance d’une façon insidieuse et de manière à prendre en otage les catégories sociales les plus défavorisées.

Les forces de gauche ne peuvent, sans réagir, accepter l’altération de notre système de sécurité sociale. D’autant plus, il existe malgré tout des solutions qui permettent, en toute transparence, de préserver la qualité des soins dans nos hôpitaux publics. Ainsi l’esprit de la sécurité sociale caractérisé par la politique sociale universelle en faveur de tous les citoyens, ne sera fragilisé.

En tout état de cause l’urgence des mesures autant concrètes qu’efficace en faveur de l’hôpital d’Argenteuil est bien réelle.

jeudi 21 août 2008

Un nouveau couac estival : Origines et conséquences

C’est malheureusement sans surprise que je découvre l’article « Le PS rembourse les Verts pour le procès contre Philippe Doucet » dans le journal « l’ECHO » du 08/08/08.En revanche il est probable que la plus grande majorité des 700 personnes, adhérents au sein de la section depuis peu de temps, soit consternée et interrogative sur la teneur de ce nouvel incident électoral.

Pourquoi sommes-nous arrivés là ?

Sans ambages, le secrétaire de section assume une lourde responsabilité dans l’enlisement de cette situation. Certes la section n’a jamais été un fleuve tranquille, néanmoins ses prédécesseurs ont fait ce qu’ils pouvaient pour préserver à la fois leur rôle de secrétaire de section ainsi que le fonctionnement acceptable de la section.

Mais force est de constater que l’actuel secrétaire de section a, dès le début de l’exercice de ses responsabilités, privilégié la gestion de sa carrière politique, et ce au détriment du respect de nos valeurs socialistes, des statuts du Parti et de ses propres engagements vis-à-vis des militants.

Pour parvenir à ses fins, il n’a pas lésiné sur les moyens : un suivisme béat, des discours lénifiants pour masquer la réalité et occulter la vérité, la manipulation, la rétention permanente d’informations, etc. Or dans sa profession de foi, à l’aune de son prédécesseur, il a affirmé avec force, sa volonté de respecter les statuts du Parti et le règlement de la section, de défendre ses fondamentaux et enfin de veiller scrupuleusement à la transparence et à la souveraineté de l’assemblée de section.

Il est à noter que malgré mes incessantes alertes, mes multiples interventions et mes différents rappels, il a choisi la fuite en avant sans ce soucier du résultat de ses actes.

Où en sommes- nous actuellement ?

Le bilan du secrétaire de section est accablant. La liste de ses dérapages est longue, à tel point, qu’il n’a même pas daigné faire la passation avec son prédécesseur alors qu’il arrive au terme de son mandat. C’est quand même très inquiétant d’accepter des responsabilités sans être prêt à les assumer comme il se doit. Espérons qu’il se soit prémuni de plus de rigueur pour gérer les marchés et les commerces de la ville.

Apparemment, en tant qu’élu, il manifeste une motivation singulière à sa délégation. Mais ce constat, aussi glorieux soit-il, ne doit pas dissimuler la réalité. Aujourd’hui, il se retrouve à la tête d’une section sans Commission Administrative (instance politique animant la vie de la section). Le 18 avril dernier, il a pris la décision de la dissoudre sans se référer à ses membres et il l’a remplacée, en dépit de tout principe élémentaire de la démocratie, par un pseudo comité de coordination en vue de préparer le congrès de Reims.

Cette initiative malencontreuse a périclité avant même de voir le jour. Les désaccords entre les membres de ce comité ont aussi tôt surgis. Pour preuve, le débat et le vote de la déclaration de principes de notre Parti ont été organisés après la date butoir.
Vraisemblablement, le secrétaire de section ne croit plus au Parti et continue dans l’autisme pour assouvir, coûte que coûte, ses ambitions personnelles.

A vrai dire, malgré ce portrait extrêmement sombre de sa gestion à la tête de la section, le secrétaire de section a encore la possibilité de sortir de cette impasse dans laquelle il s’est mis volontairement. Il lui suffit de relever dès maintenant trois défis pour se reconstruire politiquement. .

Dès la rentrée politique locale, il lui appartient de négocier, dans le cadre de nos statuts et conformément à notre déclaration de principes, un compromis dans le but d’unir tous les socialistes en réhabilitant le rôle du secrétaire de section et en affirmant la souveraineté de l’assemblée générale.

En deuxième lieu il convient de mettre en place une organisation rigoureuse qui répond aux impératifs de notre congrès et notamment des réunions statutaires. Mon précédent article : « Un Militantisme de gauche Volontariste et Déterminé » peut lui être utile.

Et enfin il faut mettre tous les moyens en œuvre pour préserver l’indépendance de la section. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.

Il y va sans dire que, les militants n’auraient plus à apprendre, par la presse ou par les communiqués de la Droite, les nouvelles concernant le recours de la Droite, ni les conséquences éventuellement fâcheuses de la plainte en justice de Verts par la presse.

Fidèle à mon engagement de dire la vérité et d’agir avec sincérité, il m’a semblé utile de réagir sur ledit article de « l’ECHO » afin de pouvoir analyser l’origine de ce deuxième couac estival. Dans un même temps avec le sens de responsabilité qui m’a toujours animé, j’essaye une nouvelle fois d ouvrir quelques pistes pour sortir de cet imbroglio politique auquel la section s’enfonce de plus en plus.

Aucun responsable politique digne de ce nom ne peut se complaire dans cette situation.

Il faut avoir le courage de dire que nous avons collectivement touché le fond, et que notre section, en l’état, n’existe que dans l’esprit de quelques militants qui ne veulent en aucun cas céder au fatalisme.

Mais si rien ne se fait, il y aura de quoi s’inquiéter, non seulement sur le déroulement des réunions statutaires de notre congrès mais aussi sur l’unité de la section et sur sa raison d’être.

Ali ROMDHANE.
Membre du Conseil Fédéral.
Délégué National au Tourisme.

mercredi 6 août 2008

Contribution thématique : "Pour une Politique Volontariste du Tourisme"

« Qui aurait pensé, en votant les congés payés, qu’il était en train de créer un des secteurs-clés du XXI siècle. Léon Blum ? Certainement pas. Léo Lagrange ? Pas davantage». Le gouvernement socialiste lorsqu’en 1982 a créé l’Etablissement public, l’ANCV (l’agence nationale des chèques-vacances), avec pour mission de promouvoir le tourisme social ? Non plus. »
Il faut croire que cette vision du tourisme qui est la nôtre n’a pas beaucoup évolué ou du moins qu’elle ne s’est pas traduite à ce jour dans la réalité. Pour preuve notre projet socialiste élaboré en 2006, ne consacre au secteur du tourisme qu’un paragraphe lapidaire (page 32). Celui-ci n’est vraiment pas à la hauteur des enjeux, de la complexité ni de la diversité qui ont trait à ce secteur.
Qui plus est, en quelques lignes, il est pratiquement impossible de démontrer le réel poids économique du tourisme et de sa nécessité sociale. Par ailleurs, ledit paragraphe n’ouvre dans ce secteur aucune perspective d’évolution. Il n’aborde ni son impact sur la politique de l’aménagement du territoire ni l’intérêt qu’il doit porter dans le concept du développement durable.
Ce constat est d’autant plus accablant pour nous socialistes, que, dès 2005, en vue de la préparation des élections présidentielles de 2007, l’UMP s’est donnée les moyens pour aborder ce sujet. En effet, elle a mis en place dès 2005 une commission du tourisme en associant les experts et les professionnels.
Cette supériorité de l’UMP s’est fait ressentir, lors de la campagne présidentielle de 2007. Sans vouloir jeter l’anathème sur quiconque, les professionnels de ce secteur s’étonnaient de notre manque d’organisation, de l’absence de décision et de la multiplicité des interlocuteurs.

Tour d’horizons

L’importance de l’activité touristique à l’échelle de la planète et sa croissance exponentielle durant la prochaine décennie ont été mises en évidence par l’OMT afin de montrer l’enjeu du levier économique qu’elle représente. Il convient alors de donner quelques indices clés tant au niveau mondial et européen que national afin d’apprécier la place prépondérante que détient ce secteur dans l’économie mondiale. Tout particulièrement en Europe, et plus précisément dans notre pays.

Au niveau mondial

Selon l’OMT, le tourisme international a progressé de 1950 à 2007 à raison de 6,5% par an. En 2007 on dénombre 898 millions de touristes, et 733 milliards de $ de recette en 2006. A ce rythme, on arriverait pratiquement 1,6 milliards de touristes d’ici 2020. Par ailleurs une récente estimation du « World Travel & Tourism Council » montre bien que le tourisme constitue l’une des industries mondiales les plus importantes avec environ 231 millions de personnes salariées plus de 10,4% de PNB mondial.
Mais, de prime à bord, ce qui peut paraître paradoxal, c’est que malgré la pollution induite par le transport (avion, voiture) pour voyager, l’agenda 21 de la conférence sur l’environnement et le développement durable tenue à Rio en 1992 soutient que l’activité du tourisme est l’une des seules qui peut fournir des encouragements pour la préservation de l’environnement, outre à être une grande ressource potentielle pour l’emploi des femmes et des jeunes.
Voilà un challenge d’une politique de tourisme volontariste, voire audacieuse qui mérite d’être relevé, du moins en ce qui nous concerne pour les deux années qui viennent au niveau des collectivités territoriales. En effet notre pouvoir politique est réel dans les mairies des grandes et moyennes villes, dans la majorité des conseils généraux et pratiquement dans la totalité des conseils régionaux.
Ces dernières années, plusieurs actions volontaristes dans ce sens ont vu le jour. Néanmoins, il manque toujours une orientation politique forte dans notre pays qui favorise la genèse d’une synergie entre les différents acteurs. De ce fait, il ne peut y avoir un développement d’esprit de coopération efficace et durable entre tous les décideurs du tourisme (voyagistes, hôteliers, restaurateurs).
Mais malgré toutes les défaillances, la contribution du tourisme au développement économique est incontestée. Ce secteur est sans aucun doute un vecteur de croissance des pays riches et des pays pauvres. Comme il peut être également une force de cohésion sociale et culturelle, dans le cadre d’une bonne gestion de l’environnement que ce soit dans les pays : pauvres, émergents ou avancés.

Au niveau européen

Quant à l’échelle européenne, l’industrie du tourisme contribue pour plus de 4% au PIB communautaire. Elle représente environ 2 millions d’entreprises employant environ 8 millions de personnes. Si l’on prend en considération les liens avec d’autres secteurs d’activités, la part du tourisme dans le PIB est estimée à environ 11%. De ce fait, il fournit du travail à plus de 12 % de la population active, c'est-à-dire environ 24 millions d’emplois. Le tourisme joue par conséquent un rôle essentiel dans le développement de la plupart des régions européennes.
En outre, avec ces résultats l’Europe est la première destination mondiale pour les touristes, mais la concurrence des pays émergents est de plus en plus importante. La question de cette prédominance se pose alors avec acuité.

Au niveau national

Aspect économique

Revenons maintenant à notre pays. Celui-ci occupe une place prépondérante dans ce domaine. En effet, avec environ 7% du P.I.B, 2 millions d’emplois directs et indirects, 8,9 milliards (€) d’excédent de la balance des paiements en 2006 et environ 82 millions de visiteurs en 2007; la France la première destination touristique au monde en termes de visiteurs.
Force est de constater que les bons résultats économiques du tourisme dépassent même les deux fleurons de notre économie nationale qui sont le secteur de l’agroalimentaire et celui de la construction automobile.

Les atouts et les insuffisances

En revanche cette réalité socio-économique et les atouts culturels et patrimoniaux exceptionnels dont le pays dispose ne doivent pas pour autant éluder les vraies difficultés. Parmi celles-ci, certaines sont endogènes parce qu’elles sont du ressort du pouvoir public en termes de gouvernance : insuffisances des moyens budgétaires, incohérence entre la politique territoriale et la politique du tourisme. Ajoutons à cela l’absence d’un partenariat public/ privé, passant par la mise en place d’une véritable « task force » (mission) commune à vocation stratégique et pré opérationnelle, que cela soit au niveau national ou européen, voire international…
D’autres difficultés sont exogènes. C’est l’émanation de la nature même de l’activité du tourisme. En effet aucune autre activité ne fait appel à un ensemble de métiers aussi large et complémentaire (ingénierie, bâtiment, équipements, technologie de communication et d’information, etc…). D’autant plus que cette chaîne professionnelle dépend essentiellement d’un marché éminemment concurrentiel à tous les niveaux : local, national, européen et international.

La financiarisation du secteur

De même, il faut ajouter aux aléas sanitaires, climatiques, sécuritaires et économiques, les contraintes financières qui suscitent de réelles interrogations. Alors que la plupart des responsables et des acteurs opérant dans le secteur du tourisme ressentent le besoin d’un véritable consensus sur le concept de durabilité et l’application de ses principes, les fonds de pension s’y intéressent en imposant leur souci de rentabilité immédiate, la spéculation immobilière, et de facto un retour sur investissement le plus élevé quitte à mettre l’entreprise en difficulté.
Cette tendance de la financiarisation de l’activité touristique est bien évidemment incompatible avec les fondamentaux du tourisme durable à travers lesquels un barycentre pourrait être trouvé entre les intérêts environnementaux, socioculturels et économiques.
Face à ce constat, nous savons fort bien que la droite influencée par l’approche néo-classique, a la faiblesse de laisser faire le marché. Ainsi elle estime, à tort, que la croissance peut à elle seule résoudre tous les problèmes auxquels le secteur du tourisme est actuellement confronté.
Pis encore, pour des raisons de restriction budgétaire la droite n’hésite pas en conséquence d’opérer de couperet sombre dans les subventions accordées aux associations chargées de tourisme social et solidaire , voire de privatiser partiellement ou intégralement l’ANCV.

Quels enjeux pour les socialistes

Tourisme de territoire durable

Il nous appartient donc en tant que socialistes de prendre davantage conscience que la mise en place d’un tourisme des territoires d’accueil ne peut plus se satisfaire du laisser-faire, de l’atomisation de la décision, de la seule politique de la « devise-lit »(stratégie touristique uniquement fondée sur la rentrée des devises par l’immobilier des vacances) sans courir le risque de détruire la matière première sur laquelle elle s’inscrit. C’est en se démarquant de cette politique et en favorisant un véritable consensus sur le concept de durabilité, plus précisément sur les principes fondamentaux qui interviennent à l’interface des territoires et des hommes.

Partenariat

Cette vision ne peut se traduire dans la réalité sans la mise en place d’une méthode d’application qui doit alors être définie selon un étroit partenariat tripartite entre secteur privé, secteur public et secteur associatif.
En agissant ainsi, nous serons enfin en mesure de proposer une vraie politique du tourisme cohérente qui doit développer le partenariat privé/public, respectueuse de l’environnement et juste socialement. Une politique du tourisme qui doit être à la pointe du respect de l’environnement, s’intégrant ainsi harmonieusement au niveau européen, voire euro méditerranéen, et enfin en relevant également les défis au niveau mondial.
Un tourisme conforme à notre déclaration de principes
La politique du tourisme que nous défendons s’inscrit complètement dans la déclaration de principes du parti, notamment lorsqu’il se prononce explicitement en faveur du modèle du développement durable qui « conjugue la croissance, l’innovation technologique, la création d’emplois, la protection sociale ». C’est une politique du tourisme s’inscrivant dans un contrat d’équilibre que nous devons défendre.
D’ores et déjà nous sommes en mesure, grâce à la majorité que nous détenons dans les collectivités territoriales et sans attendre 2012, d’élaborer une politique du tourisme durable en y associant toutes les parties prenantes. C’est également avec la volonté de parvenir à trouver des solutions équilibrées entre le tourisme social, économique et équitable que nous faisions preuve d’innovation et d’imagination dans la gouvernance du tourisme du 21ème siècle.
C’est le défi que nous devons lancer sans attendre dans le secteur du tourisme. Nous étions les précurseurs du tourisme social, nous le serons aussi pour le tourisme équitable, tout en anticipant les difficultés environnementales et en se donnant les moyens pour faire face à la concurrence croissante (Espagne, Chine…).

Une pro réactivité dans le tourisme

Or, ce défi ne sera relevé que si le tourisme acquiert la place qu’il mérite dans le dispositif organisationnel au niveau des instances nationales de notre parti. Il convient donc de prévoir un secrétariat national qui sera en mesure de suivre ce secteur en constante évolution tant aux plans économique, social, qu’environnemental
Rappelons le, le tourisme est au cœur du paysage économique et social français, avec près de 2,5 millions de salariés et 7 % du PIB.
Il est également au carrefour de nombreuses politiques publiques : les transports (publics et privés), la culture (aménagement, réfection et optimisation des sites), la santé (balnéothérapie, thalassothérapie…), l’éducation (tourisme scolaire), etc.…
D’où l’intérêt supplémentaire de constituer dès à présent une force de proposition à l’attention même des collectivités locales, qui ont l’habitude de regrouper de manière cohérente l’ensemble de ces activités dans une politique publique plus globale.

Le périmètre de l’action

Enfin une telle politique volontariste et audacieuse du tourisme ne peut réussir que dans un cadre européen et plus particulièrement au sein de l’UE qui est compétente pour mettre en place une harmonisation fiscale et une uniformisation des chartes, des labels des certifications et des normes touristiques respectées par tous ses membres. Cette politique devra donc être établie en lien avec nos partenaires européens et méditerranéens afin d’atteindre le succès espéré.

Ali ROMDHANE.
Délégué National au Tourisme.

vendredi 20 juin 2008

ATTENTION DANGER : NE JOUONS PAS AVEC LE FEU !


Vous trouverez ci -joint le dernier tract du C.I.VI.C, le collectif que j'anime avec son président Amar Benoun.







Un Conseil Municipal Houleux

Le dernier conseil municipal du 26 mai 2008 s’est déroulé dans une ambiance très houleuse. Cet incident a amplifié l’image négative de notre ville auprès des médias. Les nombreux articles de presse en ont fait bel et bien l’écho.

Un Relent de Vengeance et de Haine

L’intérêt, les attentes et les espoirs des argenteuillais (es) ont été complètement oubliés. En effet l’auditorium du conseil municipal s’est transformé en une scène surréaliste de règlements de compte entre les élus et le public.

Force est d’admettre que le recours, déposé par la droite pour invalider les résultats des dernières élections municipales à Argenteuil, entretient et attise progressivement la haine dans les deux camps. Si on ne prend pas garde, d’autres dérapages plus graves se produiront.

Apparemment, la droite, désireuse de voir les élections municipales invalidées, a du mal à accepter sa défaite. Tandis que la gauche voit sa victoire compromise par une épée de Damoclès qui est le recours. Nous avons le sentiment d’être encore en campagne électorale.

Appel aux Autorités

Le CIVIC, conscient du chaos qui règne actuellement dans notre ville, fait appel aux autorités compétentes pour délibérer, le plus rapidement possible, sur le recours d’Argenteuil. C’est seulement ainsi que l’on parviendra à mettre fin aux hostilités politiques qui risqueraient de creuser à terme un fossé de « communautarisme ». Cette menace est bien évidemment à l’opposé de nos valeurs républicaines.

Le Mieux Vivre Ensemble

Le CIVIC appelle donc les élus locaux de gauche comme de droite à la modération afin qu’ils puissent calmer les esprits, déjà bien échaudés. Le « mieux vivre ensemble » et le changement d’image d’Argenteuil incitent autant la majorité que l’opposition municipale à davantage de réflexion et de sérénité. L’intérêt général est à ce prix.

C’est le respect et l’application de nos valeurs républicaines qui donnent à notre pays son caractère universaliste et humain. Les élus ont alors l’entière responsabilité de veiller avec circonspection sur cet héritage afin de le faire vivre en le traduisant dans les faits.

samedi 17 mai 2008

Bienvenue à toutes et à tous,

Militant associatif et responsable politique, j'ai tout au long de ces années oeuvré pour une société plus juste, plus humaine et qui respecte les valeurs de notre République.

J'ai mis du temps à comprendre comment fonctionnait le Parti Socialiste et j'en ai payé à plusieurs reprises le prix cher.

Néanmoins, ma force est d'être un homme libre qui peut à tout moment dire ce que je pense sur tel ou tel sujet.


Bref en me lisant, vous découvrirez au fur et à mesure les actions que je mène au quotidien notamment à Argenteuil par le biais du CIVIC (association citoyenne dont je suis le porte parole) mais aussi au sein du Parti Socialiste car je suis délégué national au tourisme auprès de Michel Sapin, secrétaire national chargé de l'économie.


En tous les cas, n'hésitez pas à réagir en laissant des commentaires, j' aurai à coeur à vous répondre le plus rapidemment possible.


Bonnes lectures,
A bientôt,